e me plais tellement à dire que je cours léger, moi qui n’est pas vraiment si légère.
En fait courir léger en langage de course est plutôt technique et demande une foulée bien précise on dit la foulée médio-pied. Cette foulée est respectueuse du corps et de son anatomie, elle réduit le risque de blessure, et surtout elle est performante.C’est un sujet que je ne peux explorer n’étant aucunement experte en course à pied et encore moins experte en performance.#tropfacile
Courir léger pour moi qui détiens un baccalauréat en lâcher prise, une Maîtrise en bonheur et qui peaufine un Doctorat en perception a un tout autre sens. Pour moi c'est courir LIBRE, sans traîner d'angoisse ni d'attentes et n'avoir absolument aucune préoccupation dès mes premières foulées, ni aucune dépendance à un instrument de mesure.
Mon grand ami Larousse définit le mot léger comme ceci :
*Qui nécessite des moyens techniques PEU importants
*Qui se sent libre de toute préoccupation
Courir léger c'est courir au Pace du Bonheur sans montre, sans sangles de fréquence cardiaque, sans GPS. Depuis que je cours à MON rythme à MES fréquences à moi j’ai appris à écouter mon corps. Je suis totalement à l’écoute de celui-ci je sais quand il est fatigué, je sais quand il peut pousser et je ne me suis jamais blessée. il est le Maître absolu.
Qui d’autre que celui qui me fait avancer peut me dicter la distance du jour, la vitesse du jour. Le corps humain est une merveilleuse machine que l’on doit apprendre à conduire. Depuis que je le respecte je suis aux anges, car moi qui suis une grande gourmande des kilomètres, je suis comblée il m’en donne beaucoup plus que lorsque que je lui imposais un plan défini.
Je ne cours pas moins pour autant je cours différemment et j’arrive prête, confiante et non surentraînée à chacune de mes lignes de départ, énergique et non moins fière au fil d'arrivée et la récupération post-course est presqu'instantanée.
Ma tête et mon corps font une équipe, ils sont incroyablement complices et c’est moi qui en retire tous les bénéfices. Car courir sans préoccupation nous rend libre rien à penser ni à calculer savourer le moment présent ici maintenant. Je n’ai aucune attente de mesures. Pour moi les attentes de temps génèrent du stress et du stress j'n'en veux plus dans mes running shoes et pas plus dans ma vie. Non seulement il réveille ma maladie mais il m’empêche totalement de m’abandonner et quand je m’abandonne je rayonne et je suis obligée de vous dire, que bien malgré moi je performe.
J’ai remplacé ma montre pour un bonhomme sourire à mon poignet qui me rappelle sans cesse que je cours par choix, pour la joie, pour moi et au Pace du Bonheur. Je sais que je cours léger car en fait je ne cours pas je flotte difficile de sentir plus légère avec des foulées aériennes portées par la désinvolture. Je cours désinvolte car mon ami Larousse dit Qui manifeste une liberté excessive ; sans gêne. Oh que non je ne suis pas gênée d’afficher le plus beau des sourires, de saluer les gens, de frapper dans mes mains en courant.
En jetant ma montre, je me suis pas débarrassé d’une centaine de grammes certes, mais surtout d’un poids plus qu’énorme à porter. Celui de la frustration, de la déception et trop souvent de la mésestime de moi.
Je cours léger car j’ai le cœur léger. Je cours libre car la liberté est salutaire.
JE COURS LÉGER CAR LA VIE EST TROP COURTE POUR LA FAIRE PETITE
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