top of page
Rechercher
Photo du rédacteurpacedubonheur

En éternelle ascension vers le Bonheur


Dimanche dernier j'étais en piste à la course Fort dans la course a Warwick.

L'organisateur de l'événement M.Pascal a entendu ma chronique au FM 93 et m'a contacté.

Pour saluer ma détermination et mon implication dans la communauté des coureurs, il m'a gentiment offert mon dossard pour la distance de mon choix. Quand je vous dit que j'aime l'humain, hein ?!

J'ai choisi 30 KM, oui 30 sans le savoir cet homme m'offrait a nouveau d'escalader l'Everest, MON EVEREST.

Cet Everest, je l'ai dédié à une amie " warrior" que j'adore Caro. Faire une ascension au Pace du Bonheur permet de pouvoir donner une dimension plus humaine au défi et est toujours dans le moment présent.

Courir pour Caro me donnait une raison supplémentaire de persévérer si mon corps voulait vaciller par moment, lorsque la douleur s'impose. Si je baissais les bras, je ne faisais pas juste abandonner ma course, je lâchais ma chum, la cause et je concédais la victoire au cancer.

Moi j'avais choisi mon épreuve, mon Everest, mais pas Caro.

Une fois de plus j'ai réalise l'immense puissance que l'on peut aller chercher juste à croire, à y croire. On l'a eu ma chum, tu vas l'avoir #fuckcancer

En 2018 j'ai renoncé , après 7 marathons en arrière de la cravate, à la distance du 42.2KM. Body ne me permet plus d'envisager cet ultime distance en course sur route. Et quand bien même qu'on tire la couverte de son bord, qu'on tente de ne pas l'écouter c'est BODY qui mène. Malgré une maîtrise en "lâcher-prise" je me suis surprise à vouloir souvent réajuster le tir. Je faisais Ottawa en mai 2019, inscrite au 21KM, et lorsque j'ai vu qu'on avait jusqu'a 7 heures pour franchir la distance le nombre de fois où je me suis rendue sur le site pour "upgrader" ma distance, c'est fou. C'est con certains diront, mais c'était comme un deuil. Puis à force de me poser les bonnes questions je suis revenue à la raison, N O N non

En ayant l'opportunité de faire un 30 KM ce dimanche, j'avais l'impression presque de refaire un marathon, le top. Car en ce moment avec ce que body donne et avec ce qui est ma vie 30 KM c'est le top, ici-maintenant.

Puisque j'ai appris à ne plus minimiser ce que je fais j'ai parfaitement assumé ce que je ressentais face à cette course. SI vous pensiez que j'allais diminuer mon intensité à VIVRE ma course, pas question. j'étais dans le même état d'esprit que si je faisais un full et il n'était nullement question que ce goût d'accomplissement ne goûte pas le ciel. J'ai réalisé que j'en avais fait du cheminement personnel dans mes perceptions et face aux regard des autres, car c'est tellement souvent ce qui nous fait mal agir ou choisir, le satané regard des aux autres, les quand-dira-t-on

-Bin là c't'un 30 avant elle faisait des 42 Km qu'elle s'calme les émotions

NON ce n'est pas une option, le Pace du Bonheur est un mode de vie je cours comme je vis donc intègre, entière et fière de chaque pas qui me porte où je CHOISIS d'aller

Je réalise aussi que je me suis offert le plus beau des cadeaux en apprenant à aimer courir plutôt qu'à courir. Cela fait toute une différence dans l'Attitude avec laquelle on se présente au départ. Chaque foulée est unique, chaque kilomètre est nouveau et l'est davantage en duo, si on trotte à la même cadence, au Pace du Bonheur. Jasette, encouragements, émerveillements ont teintés tous nos pas à René et moi. Un ami précieux, un bodyguard, un "gentleman joggueur" la photo ci-bas est plus qu'éloquente sur le bonheur que l'on a partagé. Moi qui courait toujours seule avant, je découvre les 1001 vertus d’être accompagnée lorsqu'on escalade l'Everest.

J'ai tout pris ,j'ai aussi tout donné et j'ai aussi encore grandi vers ma quête du lâcher-prise. Cette course m'a effectivement permis de me féliciter d'avoir pris la décision de ne plus tenter la distance mythique et m'a aussi confirmée que je suis totalement assumée dans ma cadence et mes décisions.

Bin oui toi, " la p'tite madame qui faisait des marathons en f'ra plus #OUINPIS

Je suis fière de tout ce que j'accomplis, en fonction de ma condition de la journée. La maladie ne m'a pas paralysée, mais elle ne peut pas non plus cessé d'exister.

Mon attitude, mon respect envers mon corps et le bonheur emmagasiné foulées après foulées font qu'elle peut cependant cesser d'évoluer. Ce que je peux contrôler mon bonheur, mon attitude et j'ai choisie d'être heureuse car c'est bon pour ma santé physique et mentale.

Comme disaient eux autres: An onther one bites the dust

Quel sera donc mon prochain Everest, je sais pas, sauf qu'une fois de plus j'affirme haut et fort que j'ai complètement décroché des chiffres.

Vous voulez me poser la GRANDE QUESTION ?? #encombiendetemps

Oui j'ai atteint mon objectif.

C'est facile. Il faut commencer, croire, persévérer et terminer #thatsit

Définitivement je suis nulle en mathématiques car oui pour moi dimanche 30 valait 42, mais vous savez-quoi ? J'ai une Maîtrise en Bonheur et je peaufine un Doctorat en Perception.



12 vues0 commentaire

Comentários


bottom of page