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Le bonheur ne dure jamais trop longtemps


Je suis encore sur un beau gros nuage , le lendemain de la course du P’tit frais en ce 29 septembre 2019.

J'y ai couru 10 Km hier à St-Guillaume. Je plane d'avoir vécu ce moment de grande intensité, je souris béatement en pensant à tous ces frissons qui m'ont parcouru durant la course et je suis gonflée de pure gratitude d'avoir le privilège de ressentir tant de fierté.

10 KM, vous dites? Bien oui, mais pas n'importe lequel 10 KM.

Sur 3 départs différents avec chacun de mes petits-fils.

Les petits m’appellent Mamie différente. Je me souviens que dès l'annonce du test de grossesse positif de ma bru pour l’ainé ( Mon Charles) j'avais acheté un chariot de jogging. Mais jamais au grand jamais je n'aurais pensé vivre tant de frissonnantes émotions.

Je ne leurs ai pas appris à courir, mais à AIMER COURIR, là est toute la nuance. C'est vital, essentiel, nécessaire et primordial de leur apprendre à aimer la course.


C'est pas compliqué courir ça prend des runnings, un short, un t-shirt et un bandana magique ;-) Tout ce que l'on doit faire c'est mettre un pied devant l'autre simplement et SOURIRE c'est plus aérodynamique.

On court pour le plaisir, on jase en courant, on prend ce moment pour se raconter des histoires. On a commencé tout doucement et uniquement à LEUR DEMANDE. " Il faut laisser le corps s'adapter, au début c'est pas mal plus long se préparer, que la sortie de course en soi ! Mais tout ce qui se fait dans la douceur assure le bonheur et qui dit bonheur dit: Encore Mamie.

Dès les premières fois qu'on a couru, on a commencé à intégrer la notion « des pit-stops » Mais bien jeune la notion de la performance est ressentie c’est donc à nous de leur enseigner à prioriser la persévérance à la performance. Petit à petit on a augmenté nos distances, toujours à leur demande, si l’enseignement est fait par le jeu, ils en redemandent.

La plus grosse difficulté dans l'apprentissage de la course avec eux c'est de leur faire comprendre la gestion d'énergie. Même s'ils ne veulent pas marcher je leurs explique pourquoi c'est nécessaire. La marche ne doit pas être perçue comme un échec, mais bien comme une option pour pouvoir courir plus longtemps et plus souvent.

Ils comprennent bien le sens du « Pace du Bonheur »

Ils encouragent les gens sur le parcours, remercient les bénévoles, sont très généreux sur les « thumbs up » et surtout apprécient le fait de vivre pareils moments. Pour eux arrêter prendre une photo durant la course est normal. On crée un moment, un rendez-vous doux, on se fabrique du BONHEUR.

Charles à 9 ans court 10 Kilomètres, cet enfant est propulsé par l’abandon au moment présent. Même s’il court depuis 5 ans déjà, cela fait uniquement 1 an qu’il sait que la puce derrière le dossard sert à chronométrer. Je n’avais jamais jugé bon de lui donner ce détail, de crainte de lui faire sentir une pression, on court juste pour le plaisir. Mon bonheur, son attitude n’a pas changé depuis qu’il le sait. Il ne veut pas le connaître son temps, cela ne sert à rien me dit-il. On commence, on s’amuse, on termine c’est tout. Il court pour la médaille, bien sûr mais aussi pour la fête.

Édouard, du haut de ses 6 ans, par choix, ne dépasse pas 3 Km. Car au-delà de cette distance le plaisir n’y est pas. C’est un loisir, un jeu donc interdit de ne pas en retirer de joie, de fierté, de plaisir. C’est plus qu’important de respecter sa progression, son choix. Le 5 Km n’est pas un passage obligé, LE BONHEUR OUI.

Et Mr. Nicolas, lui a 3 ans est insatiable comme le plus grand. Il sait qu’il faut y aller doucement, toujours sourire et avoir encore de l’énergie au retour. Petit Nicolas deviendra grand.

Hier, j’étais gonflée de fierté certes, mais aussi d’une profonde gratitude car j'ai eu la profonde conviction et c'est cela qui m'émeut, que je leurs transmets l'amour de la course et que l’important dans la vie n’est pas d’être le meilleur, mais bien de donner le meilleur de soi-même.

Ils n'ont pas besoin de savoir "en combien d'temps" car le bonheur ne dure jamais trop longtemps.

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